accueil | immun2-16: principes du diagnostic et du dépistage des infections et parasitoses (techniques immunologiques) |
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objectifs pédagogiques (*) |
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- définir et comparer les principes du diagnostic et du dépistage, les méthodes directes et indirectes (cf cours immun2-01) |
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définitions générales - messages |
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diagnostic direct | Le diagnostic direct consiste à mettre en évidence l'agent causal lui-même (parasite, bactérie..) ou un constituant caractéristique (antigène, gène par PCR..). L'avantage principal réside dans la certitude en cas de positivité (infection en cours). Il y a plusieurs inconvénients: - le prélèvement (tissu infecté) peut être difficile d'accès et pauvre en µorganisme - les techniques sont quelquefois complexes et réservées à des laboratoires spécialisées (culture virale, PCR..) |
diagnostic indirect | Le diagnostic indirect consiste à mettre en évidence des lésions et réactions caractéristiques de l'infection, en particulier la réponse immune spécifique. La technique la plus couramment utilisée est la sérologie, à cause de sa facilité de mise en oeuvre, mais l'interprétation peut être délicate (les anticorps apparaissent après un délai et persistent au delà de l'infection). |
dépistage | = recherche d'une infection microbienne/parasitaire présente ou passée, en l'absence de symptômes (recherche de porteurs sains..). Les 2 modalités d'étude, directe ou indirecte, sont possible: recherche dans le prélèvement d'un antigène microbien/parasitaire caractéristique, ou étude de la réponse immune vis-vis-vis d'un antigène microbien/ parasitaire (sérologie, intradermo-réaction..). Le dépistage est souvent réalisé en médecine vétérinaire de collectivité en utilisant des méthodes particulières de groupage ou d'échantillonnage (cf cours d'Epidémiologie) |
schémas et figures |
tableaux |
tableau 2: interprétation |
test positif |
test négatif |
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adéquation entre l'état réel de l'animal et le résultat d'un test | animal infecté |
VP (positif) |
FN (faux négatif) |
animal indemne |
FP (faux positif) |
VN (négatif) |
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risques d'erreurs possibles (exemple d'un test indirect sérologique) | faux positifs |
- manque de spécificité (réactions croisées entre µorganismes..) - individus vaccinés - jeunes possédant encore des anticorps maternels (si mère positive) |
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faux négatifs |
- manque de sensibilité de la technique - individus infectés depuis peu (incubation ou début de l'expression clinique d'une maladie aigue) - individus immunodéprimés |
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les tests sérologiques indirects peuvent rester positifs très longtemps après la résolution complète de l'infection (l'animal n'est pas considéré comme indemne alors qu'il a éliminé l'infection). |
élements d'application et de raisonnement |
Le choix de la techique peut être différent si on est dans une démarche de diagnostic (besoin d'une grande spécificité) ou de dépistage (besoin d'une grande sensibilité). On effectue souvent le dépistage en 2 temps pour des raisons d'économie: - une première technique, peu chère et très sensible (par exemple ELISA) permet de vérifier que les animaux sont indemnes. - en cas de positivité de cette première technique, une seconde technique plus spécifique (souvent plus complexe et coûteuse) permet de confirmer si on a vraiment un positif (plutôt qu'un faux positif du à une réaction croisée). |
Le choix de la technique de diagnostic/dépistage dépend très souvent d'un impératif de qualité: - beaucoup de maladies animales soumises à une réglementation doivent être recherchées grâce à une technique validée (dite de référence). - les techniques et les laboratoires de diagnostic doivent satisfaire à des normes, qui sont vérifiées par des organismes certificateurs (AFNOR, COFRAQ..). |
exemple: leucose féline (FeLV: Feline Leucosis Virus) |
exemple : immunodéficience féline (FIV: Feline Immunodeficiency Virus) |
exemple: parvovirose canine |
exemple: rage |
exemple: brucellose bovine |
exemple: tuberculose bovine |
exemple: leishmaniose canine |
références et cours disponibles |
pour en savoir plus:
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cf cours et travaux pratiques de sérologie en S5 (exemples d'un ELISA, d'une immunochromatographie, d'un dosage d'Ig par la technique de Mancini, d'une séro-agglutination).
- cf cours d'épidémiologie et de Pathologie Infectieuse
page réalisée par le Dr Delphine Grézel, VetAgro Sup, Campus Vétérinaire de Lyon, le 13/12/06-> . Merci pour les corrections, commentaires et suggestions ( delphine.grezel@vetagro-sup.fr)